Depuis 2009, le premier week-end de juillet, se déroule à l’Orangerie de Strasbourg le pique-nique XIX ème.
Le pique nique XIX ème à l’Orangerie
C’est le cadre idyllique et préservé de l’Orangerie qui fleure bon le XIX ème que nous avons choisi lorsque l’idée d’un pique en costume historique a émergé de nos conversations de cousettes…. Car en tirant l’aiguille, l’on rêve et l’on cause… Des peintures de Renoir, de Monet nous revenaient en mémoire…. Le rêve d’une promenade en barque avec un monsieur en haut de forme qui rame….
Et si aller au bout de ses rêves n’était pas si irréalisable et si lointain…. A 6 stations de bus ou de tram, l’Orangerie nous tendait ses nappes de verdure. A l’Atelier, nous avions des costumes…. nous avons complété notre trousseau en recherchant dans le linge et la vaisselle de grand-mère. Sans oublier les virées aux brocantes locales
Et c’est ainsi que le 5 juillet 2009 nous prîmes le tram en costume pour notre premier pique-nique costumé entre amis….
chaque année depuis 2009
En 2010 nous étions le double, en 2011 aussi…. la première quinzaine de juillet 2012 fut pluvieuse et nous laissa juste avec le goût de l’inachevé… le 7 juillet 2013 fut chaud, ensoleillé et joyeux….. Depuis les pique-nique se suivent, avec le plaisir chaque année de se retrouver…
Un pique-nique costumé entre amis et passionnés avec juste comme mots d’ordre le respect des lieux et de l’époque….
Alors, si l’aventure vous tente, pourquoi ne pas nous retrouver le prochain premier dimanche de juillet. N’oubliez pas costume, nappe en tissu et panier de pique-nique pour nous retrouver aux abords du petit lac de l’Orangerie. Vivre le temps d’une journée au rythme lancinant des crinolines, tournures et autres falbalas….
Pour découvrir notre pique-nique , trois courtes vidéos de Philippe Lux
– Trois petites notes de musiques
Le parc de l’Orangerie de Strasbourg, un peu d’histoire
Jardin d’agrément public, le parc de l’Orangerie, avec ses 26 hectares est le parc le plus fréquenté de la ville pour ses promenades et ses distractions.
C’est vers le milieu du XVIII ème siècle que le parc de l’Orangerie commence d’être aménagé. Sa partie la plus ancienne est la longue allée bordée à son origine de quatre rangées de tilleuls. Elle servait de terrain d’exercices aux chevaux des haras royaux de la Roberstsau.
C’est au bout de cette allée qu’est construit au début du XIX ème siècle, le pavillon Joséphine, destiné à recevoir les 140 orangers confiés par l’Etat à la Ville de Strasbourg après leur confiscation en 1793 à la Principauté de Hanau, (chef-lieu Bouxwiller). Il est inauguré à l’occasion de la visite de l’Impératrice Joséphine le 28 mai 1809.
Ravagé par un incendie en 1968 avec tous les orangers. il est reconstruit à l’identique en 1972 , et sert depuis à des manifestations culturelles. Les orangers n’ont pas été remplacés.
De 1832 à 1848, l’Orangerie se transforme progressivement en jardin romantique à l’anglaise, sauf les espaces proches du pavillon Joséphine qui conservent la structure de jardin à la française. Sa limite sera le jardin circulaire devant la façade du pavillon.
L’exposition industrielle et artisanale
En 1895, se tient dans le parc l’exposition industrielle et artisanale. A cette occasion, le parc est agrandi, le lac artificiel est creusé et est entouré de monticules, de hauteurs, et d’un rocher en grès rose des Vosges d’où l’eau tombe en cascade. Une promenade en fait le tour.
C’est à cette occasion que sera déplacée pierre par pierre la maison rustique (traduction Bürehiesel) se trouvant encore de nos jours dans le parc. Elle est devenue un restaurant réputé qui en porte encore le nom « Le Bürehiesel ».
D’autres bâtiments qui n’existent plus ont été construits à l’occasion de cette exposition :
– un panorama représentant la crucifixion et la ville de Jérusalem
– un grand restaurant remplacé actuellement par le bâtiment moderne du booling
– un kiosque oriental.
– une maison forestière en bois
Il y a peu d’archives retraçant l’histoire du zoo qui pourrait dater soit de l’exposition, soit du début du XX ème siècle.
L’Orangerie de nos jours
Espace vert aux facettes variées, l’Orangerie séduit par des attraits multiples.
– L’amateur de botanique peut y découvrir une grande variété d’arbres qui sont l’ossature même de l’Orangerie. Près de 3 000 arbres d’essences variées offrent l’ombre de leurs feuillages au promeneur. Chicot du Canada, séquoia géant, hêtre pourpre pleureur…. Les plus remarquables, que ce soit par leur rareté, leur taille ou leur intérêt particulier, sont étiquetés tout au long des sentiers de promenade.
Des parterres de fleurs parsèment des notes gaies et colorées sur les dégradés verdoyants des pelouses et des bosquets. La roseraie, entretenue sans aucun pesticide, offre une vaste collection de roses classées par thèmes.
Un lieu de repos et de jeux
Le promeneur peut arpenter les allées, s’asseoir sur un banc ou sur l’herbe et rêvasser devant le jeu du soleil dans les gouttelettes du jet d’eau du lac artificiel ou le vol d’une cigogne, à moins qu’il ne décide d’approcher cygnes et canards à bord d’un canot à rames.
Les enfants y trouvent aires de jeux et espaces de détente, sans oublier la mini-ferme, le zoo miniature, le manège de petites voitures et le marchand de glaces...
On y rajoute une aire d’ébats de 1200 m 2 pour nos amis canins, un parcours de jogging, un bowling et son restaurant au bord du lac, sans oublier la gastronomie avec Le Bürehiesel…. et quelques oeuvres d’art à découvrir au fil des promenades.
En fait le lieu idéal pour un pique-nique XIX ème
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